12 décembre : Enjeux et perspectives des évolutions réglementaires relatives au cloud computing pour les entreprises de santé

EUROCLOUD et l’APIDIM ont le plaisir de vous inviter à une réunion de travail commune sur le thème « Enjeux et perspectives des évolutions réglementaires relatives au cloud computing pour les entreprises de santé » Quels impacts et suites à donner aux évolutions introduites par la loi SREN et de la feuille de route du numérique en santé pour les fournisseurs de solutions d’hébergement et les entreprises du dispositif médical innovant ? Mardi 12 décembre 2023 De 8h30 à 10h à Paris Cette réunion de travail permettra de partager la lecture de ces textes, leur impact sur les activités des entreprises, et les actions à

La télémédecine poussée en avant par le Covid-19

En langage « start-up », cela ressemble à une phase d’hypercroissance. Depuis le début de la propagation du virus Covid-19 en France, les jeunes pousses de téléconsultation voient les demandes des patients exploser, avec un pic inédit la semaine dernière alors que les autorités préparent les Français au passage en stade 3 reflétant la libre circulation du virus sur l’ensemble du territoire. Chez Doctolib, la croissance s’est élevée à 40 %, tandis que Medadom et Livi affichent + 50 %. Le compteur risque encore de chauffer avec la mise en place, par un décret dont la publication est prévue ce lundi 9 mars, de l’assouplissement des règles d’accès à cette pratique à peine libérée depuis un an. Le remboursement de

Le boom annoncé des start-up de l’e-santé en Allemagne

Une nouvelle course s’est engagée outre-Rhin. Avec la possibilité de rembourser l’utilisation d’applications prescrites par des praticiens de santé depuis le début de cette année, les start-up veulent démontrer l’efficacité de leur outil en vue d’une homologation. Or, l’une des start-up de l’e-santé les plus dynamiques d’Allemagne est… française. Doctolib compte déjà 5.000 médecins allemands abonnés à son service de rendez-vous en ligne et compte doubler ce chiffre d’ici à la fin de l’année. La licorne tricolore a bien compris l’intérêt du marché allemand, qui est plus vaste avec ses 650.000 médecins, kinésithérapeutes et infirmiers indépendants, contre seulement 500.000 en France. La structure du système de santé allemand offre aussi un avantage avec ses 150 caisses d’assurance-maladie capables éventuellement d’investir dans l’e-santé. Privatisée

Huawei veut connecter les hôpitaux en France

Huawei fait feu de tout bois cette semaine. Après avoir mis 200 M€ sur la table pour construireen France sa première usine hors de Chine et alors que de nombreux pays européens hésitent encore à lui confier les clés de la 5G, le groupe chinois accélère sur un marché archi-sensible : la connectivité dans les hôpitaux. Pour cela, Huawei a signé mercredi à Paris un accord-cadre avec Schnell Li-Fi, un spin-off de l’institut allemand Fraunhofer. Les deux sociétés vont proposer aux hôpitaux une solution mondiale basée sur le li-fi, une technologie similaire au wi-fi, mais plus sécurisée, car elle utilise la lumière (et non les fréquences radio) pour fournir du très haut débit. La lumière ne traversant pas les murs, les

Prochaine cible des Gafa : les dossiers médicaux

« Ils ont pressé le jus du citron médiatique et maintenant il faut qu'ils trouvent un autre millier de milliards de dollars de capitalisation boursière combinée ailleurs, expliquait en fin d'année dernière Scott Galloway, professeur star de la New York University dans le podcast « Pivot » . Il n'y a pas tant de pays gigantesques avec des réserves pétrolières que vous pouvez envahir. C'est la santé : 16 % du PIB ! » L'ambition de jouer au docteur, côté Silicon Valley, n'est pas nouvelle. Mais les barrières réglementaires dans la santé ont jusqu'à présent épargné les acteurs traditionnels. Plus pour

La commission eSanté et Cloud d’EuroCloud France

Nous le savons, l’effervescence novatrice autour de l’eSanté va révolutionner notre décennie ! Les acteurs de la santé sont confrontés à de nouveaux défis comme la recherche de l’efficacité, l’optimisation des dépenses, le partage de l’information entre collègues et avec les patients, la télémédecine, la prévention des épidémies. Ils doivent pour cela s’appuyer sur de nouveaux usages comme la dématérialisation des données et leur protection, le stockage, le traitement et l’analyse de données de natures diverses et en quantités énormes, le dialogue avec des patients hyper connectés, la multiplication des applications et des interfaces utilisateurs. À cela s’ajoutent de nouveaux enjeux technologiques et

La santé, cible ultime des doubles virtuels

C’est une chose de créer le jumeau numérique d’un avion ou d’un bâtiment, c’en est une autre d’élaborer la copie digitale d’un humain. « Les données anatomiques changent constamment et il faut des capacités de calcul et des algorithmes très solides pour digérer la quantité phénoménale de données provenant de l’imagerie », explique Baptiste Pierrat qui travaille sur la simulation chirurgicale assistée à l’Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne. Les progrès de l’intelligence artificielle sont pourtant tels qu’ils permettent désormais d’envisager des applications complexes dans le domaine du« vivant numérique ». Après huit ans de recherche, le chef du service

En France, une collecte « unique au monde » des informations de santé

Quelles sont les données médicales qu’il est possible de partager en France ? La question mérite d’être posée à l’heure où, au Royaume-Uni, le débat monte sur les principaux sites de santé, dont une enquête du « Financial Times » a révélé qu’ils partagent des données médicales de leurs internautes sans leur consentement, avec les Google, Amazon et autres Facebook. En réalité, avec son système national des données de santé (SNDS), accessible depuis 2017 aux chercheurs publics ou privés menant des travaux d’intérêt public, l’Hexagone est considéré comme un cas unique au monde. Et celui-ci est en pleine évolution, la loi

Les sites de santé britanniques, passoires de données sensibles

L’écosystème de la publicité en ligne se retrouve à nouveau sommé de justifier la légitimité de ses méthodes, cette fois-ci au Royaume-Uni et sous la pression d’une enquête du « Financial Times ». L’investigation du quotidien des affaires britannique révèle en effet que les sites de santé les plus populaires au Royaume-Uni partagent les données médicales les plus sensibles de leurs internautes avec des dizaines de sociétés du secteur de la publicité en ligne dans le monde entier. Et ce, sans demander de façon claire le consentement des personnes concernées, comme l’exige le règlement général sur la protection des données (RGPD)