IaaS we can !

hmrHenry-Michel Rozenblum
Délégué Général d’EuroCloud France

Quand deux membres d’EuroCloud France font ami-ami pour se lancer ensemble dans la grande aventure du Cloud public, nous ne pouvons que nous en féliciter. Bien avant cet accord il était de bon ton de présenter les investissements d’avenir comme un moyen pour l’entreprise France de se réapproprier le Cloud. Que de bêtises n’ont-elles pas été proférées sur le fameux « Cloud à la française ».

[pullquote align= »right »]Il nous arrive de nous interroger sur la politique d’investissement menée par la Caisse des Dépôts. Là, on ne peut qu’approuver sa stratégie de financer deux initiatives concurrentes au lieu d’une.[/pullquote]

Dans l’interview qu’il a donnée à ZDNet, Bruno Pinna, directeur du Cloud Computing chez Bull, précise : « l’objectif n’a jamais été le seul marché national. Le Cloud à la française n’a pas de réalité. Le Cloud a nécessairement une dimension internationale. Andromède a donc des visées a minima européennes. »

Merci. Autre mystification très en vogue : un « Cloud à la française permettrait de répondre aux inquiétudes des entreprises françaises quant à la protection de leurs données si elles étaient hébergées dans des datacenters américains soumis au Patriot Act. L’Etat français s’est donné un instrument comparable : faites-vous commenter l’article L34-1-1 du Code des postes et des communications électroniques promulgué en 2006 par un certain ministre de l’Intérieur devenu Président de la République l’année suivante…

Il nous arrive de nous interroger sur la politique d’investissement menée par la Caisse des Dépôts, dont sa capacité réelle à accompagner les PME et Start-Up de notre industrie. Par contre, on ne peut qu’approuver sa stratégie de ne pas tomber dans le piège du « Plan Calcul » en décidant de financer deux initiatives concurrentes au lieu d’une, puisque le projet Bull-SFR prend corps quelques semaines après celui d’OBS-Thales.

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