Associer la flexibilité du Cloud public et la maîtrise du Cloud privé, est-ce possible ? (HPE)

Eric Robin, Flexible Capacity Sales Manager, HPE Pointnext, Hewlett Packard Enterprise.

Oui. De nouveaux services ouvrent la voie à une hybridation entre le meilleur des deux mondes : Cloud privé et Cloud public.

Lorsque, de façon très opportune, l’organisation indépendante NIST a publié en 2011 et 2012, sa ‘roadmap’ de référence sur les ‘standards’ du Cloud Computing, toute la communauté IT a salué le travail de définition et de clarification sur la segmentation entre Cloud public, Cloud privé et, entre les deux, le Cloud hybride. D’aucuns ont voulu rajouter d’autres forme de Cloud – mais sans grand succès.

Cependant le concept de Cloud hybride, même s’il paraissait limpide dans sa définition, est resté longtemps flou dans son application sur le terrain. Beaucoup de questions – notamment sur la disponibilité et stabilité des interfaces, sur la sécurité – sont restées sans réponses ces dernières années. A mesure que les déploiements se sont opérés, tout un chacun a pu mesurer la difficulté de cette ‘hybridation’ – si séduisante sur le papier – parce que tout le monde cherche le meilleur des mondes … – mais pas évidente à rendre opérationnelle, parce que les univers du Cloud public sont des domaines absolument pas ouverts au… public! Qui peut prétendre avoir accès aux architectures internes d’Amazon, de Google ou de Microsoft Azure?…

Vive la flexibilité

Une récente étude de Frost & Sullivan a montré qu’une plus grande flexibilité alliée à une agilité informatique restait la première préoccupation des DSI (71% d’entre eux) devant la livraison plus rapide des services IT (70%) et une meilleure réponse aux besoins des métiers (68%).

Or, précisément, entre la souplesse du Cloud public et la maîtrise du Cloud privé, beaucoup d’entreprises se cherchent encore: elles sont en quête d’un modèle qui puisse leur apporter à la fois le plein contrôle de leur infrastructure et la liberté d’évoluer, de croître ou de décroître… – et cela au sein d’un SI homogène et non pas éclaté entre applications en SaaS et ERP interne, comme souvent. Quelle entreprise ira seule se risquer à interfacer, de façon permanente, son Cloud privé avec les géants du Cloud public, en se garantissant une stabilité des interfaces utilisées et en s’assurant de la sécurité de l’ensemble?

Aussi, rares sont les entreprises qui se hasardent à développer leur propre architecture pour faire transiter, de façon transparente, leurs VM (virtual machines) ou leurs volumes de stockage de leur Cloud ‘on premice’ vers un Cloud extérieur. On comprend dès lors que le marché a pris le temps d’attendre de nouveaux services ad-hoc: il faut que soit garanti le bon fonctionnement d’une telle hybridation entre Cloud privé et Cloud public.

C’est dans cet esprit que HPE a conçu son offre de services ‘Flexible Capacity’ : il s’agit d’apporter une expérience de Cloud public avec les avantages d’une infrastructure informatique sur site. La solution est payable à l’utilisation. Elle permet d’ajouter ou de supprimer des ressources immédiatement, en un clic souris. C’est un service dont la facturation est mensuelle en fonction de la capacité utilisée, sur la base d’un tarif par serveur, par giga-octet et par port. Et l’entreprise a toujours la possibilité de requérir des ressources supplémentaire, pour des pics d’activité temporaires ou pour des projets à lancer très rapidement, à moyen ou court terme.

A la hausse ou à la baisse…

Il n’y a donc plus de cycle d’achat, pas d’investissements en ‘immobilisations’, pas d’achats en surcapacité, pas de sur-provisionnement : tout devient dépenses d’exploitation (‘Opex’) ajustable à la hausse et à la baisse en fonction de l’utilisation réelle et de la demande quasi instantanée.

On l’a compris : l’intérêt de telles offres est qu’elles concernent non seulement le Cloud privé et hybride mais tous les équipements nécessaires – serveurs, systèmes ‘hyperconvergés’ ou non, unités de stockage, réseau – et le logiciel.

Avec une telle option, la perspective de l’IT « as- a-service » devient enfin réaliste et accessible. La DSI peut arriver à ses fins : elle conserve le contrôle en matière de sécurité et de disponibilité des ressources ; elle dispose d’un modèle économique reposant sur la consommation réelle des services ; et elle ne s’embarrasse plus de la lourdeur de contrats de service fastidieux. Preuve est ainsi donnée que les promesses du Cloud peuvent être tenues !

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